Memoire de GUILL4UME

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Postby Manu404 » Wed May 12, 2010 10:49 am

[u:de4c1e2d3e]PASSAGE SUR LE HACK :[/u:de4c1e2d3e] [i:de4c1e2d3e]page 103 du PDF[/i:de4c1e2d3e]

[i:de4c1e2d3e]« Il y a ceux qui voient le verre à moitié plein. Ceux qui le voient à moitié vide.
Les autres se demandent comment le remplir ».
(Un hacker)[/i:de4c1e2d3e]

(...) Ces dispositifs existent parce que des programmeurs volontaires, des hommes et des femmes de tous les pays, innovent sans cesses en matière d’informatique et essayent de se montrer solidaires. L’art de comprendre comment fonctionne les systèmes de censures – et par extension n’importe quel système – afin de percer leurs vulnérabilités et d’en faire bénéficier le plus grand nombre - s’appelle : le hacking. Cette définition parait bien loin des stéréotypes véhiculés généralement par la presse, mais elle est la bonne. Ou plutôt, elle est l’une des bonnes définitions du hacking (note 130 : Les propos qui vont suivre, concernant la nature du hacking, n’engagent que leur auteur) . Car même entre hackers (les pratiquants de cet art) ce sujet n’est pas clair. Cela montre que ceux-ci ne sont pas toujours d’accord sur tout; mais avec nuances, car la parole n’est jamais close et tout le monde peut toujours faire valoir son droit de s’exprimer comme il l’entend. C’est là l’un des principes fondateurs du hacking : la liberté, dans tous les sens du terme. Le second principe étant : le respect. Et le troisième, dans la mesure du possible, de s’efforcer de circonscrire ses recherches au champ de
la légalité.

Ce dernier point n’est pas chose facile, même impossible si l’on est en Chine, d’abord, mais également au sein des pays libres qui sont les nôtres car, comme n’importe quel chercheur appartenant à une branche nouvelle de la science, suscitant de surcroit un large champ d’incompréhension et dont l’état juridique est caractérisée par une série de carences législatives, presque tout acte de hacking peut-être assimilé à du piratage, alors même que l’intention était bonne. Ainsi l’article 3 de l’ordonnance du 19 septembre 2000 puni de 30000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement toute personne s’introduisant frauduleusement dans un système de traitement automatisé de données . Serge Humpich avait 37 ans quand il démontra publiquement la faillibilité de la carte bancaire en l’an 2000 . S’attendait-il à se voir condamner pour avoir, lui semblait-t-il, relevé un important défi intellectuel et rendu de surcroît un service d’intérêt général ? Certainement, non.

Cette idée de défi est extrêmement bien ancrée dans la tradition du hacking. Désassembler pour étudier, s’interroger, modifier, remonter, pousser toujours plus loin les limites de ce qui est possible, partager le fruit de son travail avec ses pairs: dans leur méthode les hackers appartiennent à l’épistémologie scientifique. Ils sont les Faraday de notre époque, travaillant dans l’ombre à révolutionner la science. Leurs travaux ne s’arrêtent pas à la seule informatique : le hacking admet comme enfants tout esprit curieux qui utilise son intelligence pour résoudre des problèmes compliqués dont le seul plaisir est de le faire et de partager ensuite ses découvertes. Ce sont des leaders de l’internet, sans autres légitimités que celle d’être des internautes passionnés, reconnu comme tel par d’autres passionnés. Ils couvrent généralement la
partie haute du spectre de l’intelligence, allant d’un grand besoin de cognition au cerveau génial, et certains furent des rois. Le Condor était de ceux là lui qui était capable de décomposer mentalement les algorithmes d’une transaction informatique pour piéger le FBI et continuer à fuir.

Mais dans le hacking, chacun est le héro de son histoire. Avant l’informatique on les nommait philosophes, quand ils étudiaient des concepts, artistes, quand ils travaillaient sur des images, mathématiciens, quand ils agitaient des symboles ésotériques. Einstein , Nietzsche , Schiele et Planck étaient des hackers. Socrate le plus grand d’entre tous pénétraient des systèmes de pensée, les déconstruisaient de l’intérieur et permettait à quiconque ayant la chance de le rencontrer de repartir mieux armé, plus conscient de lui-même. « Connais-toi toi-même », signifie qu’il faut se démonter, s’observer et, au besoin, se modifier avant de pouvoir vraiment se connaitre. Les hackers sont incontournable des siècles. Ils possèdent désormais un outil de choix : la machine de Turing, et toujours le même but : la
découverte. (...)

[u:de4c1e2d3e]LE MEMOIRE INTEGRAL[/u:de4c1e2d3e] : [url]https://docs.google.com/fileview?id=0B4Mh8PqP5oNcYzIxMzM2ZmYtNWVkZi00YzdjLTkwMTEtYTk4YTE0MTkxNWU5&hl=en[/url]

(Deux annexes supplémentaires sont un peu loin de mon sujet mais elles légitiment ma réflexion)

ANNEXE HS 1 : la téléportation quantique [url]https://docs.google.com/fileview?id=0B4Mh8PqP5oNcZThiZjIzMzktZmU5ZC00YTE2LTlmYTItYzZkZWI5M2NiYmVj&hl=en[/url]

ANNEXE HS 2 : Forme géométrique du WEB en 3D (travaux du Center of Geometry, Minnesota, aujourd'hui fermé) [url]https://docs.google.com/fileview?id=0B4Mh8PqP5oNcZDIwM2UwYzAtNTg5ZC00OTVhLTkwNzgtYjY3MTA0NTMyNGNl&hl=en[/url]
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