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[Actu] La vidéosurveillance sur IP s'installe sur le résea

Postby Manu404 » Wed Apr 16, 2008 9:52 pm

A l'occasion du salon CoIP/VoIP, les 15 et 16 avril au Cnit Paris la Défense, on pouvait au détour des stands proposant des solutions de voix sur IP tomber sur des offres de vidéosurveillance sur IP. Plus souvent présentes dans les salons dédiés à la sécurité, ces solutions trouvent pourtant tout naturellement leur place dans cet environnement de convergence, selon leurs exposants.
« Il s'agit d'interpeller le DSI, visiteur du salon, et de lui montrer que sur son réseau IP, on peut aussi faire circuler de la vidéo, explique Laurent Chaumereuil, directeur commercial de Viseox. Cet éditeur d'enregistreur vidéo numérique était également à la recherche de partenaires intégrateurs. La vidéosurveillance répond à un besoin fonctionnel. Mais la réponse à ce besoin est aussi structurelle » , analyse le directeur commercial.
La vidéosurveillance sur IP n'est pas une nouveauté. Les événements du 11 septembre 2001 avaient donné une première impulsion à ce marché. Mais depuis quelques temps, le marché accélère encore. « Le marché de la vidéosurveillance IP devrait croître de 42 % par an, alors que le marché global de la vidéosurveillance augmente lui de 10 % par an », selon Laurent Chaumereuil, citant le cabinet IMS Research.
« Depuis septembre 2007 plus particulièrement, on assiste a une augmentation des demandes de la part de nos clients », note Bruno David, directeur général délégué de Foliateam, intégrateur spécialisé dans l'intégration de systèmes de téléphonie IP, mais aussi de sécurité sur IP. Il installe notamment les caméras IP de Mobotix.
Un arrêté du ministère de l'Intérieur
Cette augmentation de la demande est une conséquence « de la politique du Gouvernement en matière de sécurité et de discours sécuritaire », note un exposant, mais aussi de l'arrêté du ministère de l'Intérieur daté du 3 août 2007. « Cet arrêt définit des normes de qualité pour les systèmes de vidéosurveillance. Notamment en termes de qualité d'images qui doivent être de 12 images par seconde pour un plan large, et de 6 images par seconde pour un plan serré. Il spécifie également la façon dont doivent être transportées et stockées les données », poursuit Laurent Chaumereuil.
« Sur les systèmes de vidéosurveillance urbaine, il faut pouvoir identifier les visages », ajoute Bruno David. Autant de contraintes auxquelle la vidéosurveillance IP répond.
Aujourd'hui les définitions des caméras IP atteignent couramment les 1,3 million de pixels, voir les 3 ou 5 millions, pour des débits de 6 images par seconde. « Mais les solutions de vidéosurveillance analogiques restent tout à fait performantes, tempère Bruno David, cependant, choisir une solution sur IP, c'est aussi faire le choix des standards de demain. Comme c'est le cas pour la téléphonie sur IP ».
Des gains liés à la convergence
La vidéosurveillance sur IP apporte théoriquement des gains liés à la convergence des systèmes. Théoriquement, car dans les faits, les entreprises préfèrent souvent dédier un réseau Ethernet à part pour la vidéosurveillance, fût-elle IP. « C'est une question de sécurité des systèmes, mais aussi parce qu'en termes de consommation de bande passante, il vaut mieux parfois rester sur des réseaux à part. Un flux de 5 images par secondes à 1,3 million de pixels occupe un débit de 4,8 Mbit/s », explique Laurent Chaumereuil. Cet écueil technique devrait disparaître avec l'arrivée des premières caméras embarquant nativement le protocle H264 qui réduira ce même flux à environ 128 kBit/s. Une arrivée prévue d'ici à la fin de l'année.
Il sera peut-être plus long de résoudre l'autre écueil. « Comme ça a été le cas pour la téléphonie sur IP, la vidéosurveillance n'est en général pas gérée par les mêmes services dans l'entreprise que l'informatique, explique Bruno David, il nous est arrivé de devoir installer des commutateurs dans de nouveaux coffrets techniques appartenant aux services généraux, qui allaient gérer la vidéosurveillance, parce qu'ils n'avaient pas les autorisations pour utiliser les coffrets, pourtant vides, de la DSI... »
Les directions informatiques vont donc peu à peu devoir faire de la place sur leur réseau aux flux de vidéosurveillance, comme ils ont du le faire pour ceux de la téléphonie.
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Manu404
 
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